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dimanche 17 juin 2018 - nouvelle date
Les anciennes mines d’Estaing
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Excursion à pied, dénivelé : 350 m RV 1 : 08 h 30 PAU - parking Auchan, station essence Covoiturage : RV1 - coût estimé 6 € A/R par personne Programme : Date limite pour l'inscription : vendredi 15 juin ------------------------------------------------------------------- Compte-rendu : Moment historique : nous étions 12 à répondre à l’appel du 18 juin, avec un jour d’avance. Une incursion, rare chez GéolVal, dans les profondeurs des temps Paléozoïques et les arcanes des minéralisations hydrothermales. Entre les brèches volcano-sédimentaires et les vestiges du câble minier, le puzzle s’est reconstitué en découvrant le filon sur la crête, puis les exploitations. Surprises avec le « crayon magique » et la boussole … déboussolée. Discussions ouvertes et animées : il y a encore de quoi chercher pour comprendre l’ambiance à l’Ordovicien et la genèse du gisement. Tout ça en 4x4 puis à pied, avec un temps correct après les inondations des derniers jours, suivi d’un retour en course d’orientation dans le brouillard. Et les traces de « la bête » sur le sentier … Les bonus : album photo de l'excursion (voir légendes et commentaires) visiter la mine : photos de B. Maestracci, 14 juin 2018 étages stratigraphiques et étymologie trombinoscope : retrouvez Rodri en bas de la page ! |
Le filon sur la crête
Le skip pour la remontée du minerai
Trémie de chargement
Retour d'exploration
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Samedi 20 octobre 2018 nouvelle date
Rendez-vous en Comminges avec Jack London et Edwin Drake
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Excursion à pied et en bord de rivière (Pas de marche, mais peut s'avérer fatigant pour le dos) RV 1 : 7h30 à PAU - Parking du Zénith
Contact: JV (06 33 06 62 32) RV 2 : 9h00 à BOUSSENS - Carothèque STC, impasse d'Estarac Carte (depuis sortie 21 de l'autoroute)
Contact: MB (06 08 67 33 29) Jack London et Edwin Drake nous donnent rendez-vous dans le Comminges pour :
The gold rush : Les rivières de l’Ariège (dont l’étymologie est évidente) drainent, dans leurs alluvions, paillettes et pépites d’or venues des minéralisations des massifs granitiques paléozoïques des Pyrénées; ces placers sont connus depuis le géographe grec Strabon (-65/+25) et c’est un peu pour eux que Jules César envahit la « Gallia Aurifera ». La rivière le Salat, entre St Girons et Boussens où elle rejoint la Garonne, est particulièrement riche en minéraux lourds, hématite, pyrite, mais aussi grenats et or que la batée nous révèlera…
The black gold : La région de Boussens est aussi riche des premières découvertes d’hydrocarbures faites dans le Sud-ouest dès 1939 avec le forage du gisement de St Marcet (8 Gm3 de gaz à 1500m de profondeur) qui permit d’alimenter en gaz Toulouse et Bordeaux. L’usine de dégazolinage puis les bureaux d’Elf-Aquitaine ont été construits à Boussens; la carothèque actuelle qui renferme des milliers de kilomètres de roches venus des derricks du monde entier en est la digne et belle héritière !
Programme: Sortie réalisée en deux parties : Jack London puis Edwin Drake (ou Or et Or noir) dans la zone d’avant-pays pyrénéen plissée. Compte-rendu de la sortie Près de Prat-Bonrepos : au-delà du champ, nous descendons sur la plage de galets à l’intérieur d’un méandre du Salat. Le matériel est déjà installé, (bravo aux organisateurs) : batées, seaux, pelles et rampe de lavage.
Accueil chaleureux de Didier, (avec croissants s’il vous plait !) qui nous présente les différents types de batées (lien), sa préférence allant naturellement pour la batée conique ariégeoise, meilleure encore quand, à l’instar de sa batée personnelle, elle est bien rouillée à l’intérieur. Joignant le geste à la parole, il nous fait une belle démonstration et au passage prélève quelques paillettes d’or. Comme ça parait facile quand c’est fait par un expert ! D’où vient l’or ? Pourquoi venir le chercher ici ? L’exposé brillant de Marc répond à nos questions sur le sujet. Comme nous sommes chanceux, nous pourrons profiter d’une excavation récente permettant de prélever sans trop nous fatiguer du sable sous les galets. Et maintenant au boulot ! Les pieds dans l’eau, protégés (ou pas…) par nos bottes, nous tentons de reproduire les gestes habiles de la démonstration. Et là, nous nous rendons compte à quel point l’efficacité et la rapidité sont essentiels : nous autres, orpailleurs amateurs, passons beaucoup (trop) de temps à trier les grains dans la batée, penchés en avant au-dessus du courant, et nos lombaires ne tardent pas à nous suggérer d’accélérer le rythme sous peine de ne plus pouvoir nous redresser. A la fin arrive la récompense avec la paillette, exceptionnellement la pépite (lien) que l’on emprisonne dans un tube rempli d’eau. Il est temps de passer au stade semi-industriel, avec la rampe de lavage : le sable est versé en haut d’un plan incliné. Arrosé par une pompe, il glisse sur une grille et une moquette dans laquelle restent piégés les éléments les plus lourds. Le contenu de la moquette est récupéré et passé à la batée. Le nombre de paillettes obtenu dans chaque batée a nettement augmenté, signe de l’efficacité de la rampe de lavage. Alors que orpailleurs et matériel quittent la berge, grand remue-ménage dans le Salat : à quelques dizaines de mètres en aval, un sanglier traverse la rivière à la nage, au grand désappointement des chiens qui le poursuivaient et qui n’osent pas se lancer dans l’eau. En vain les chasseurs rappellent-ils leurs chiens qui, trop excités pour obéir, restent bloqués sur la rive. Après un excellent et copieux repas au restaurant Le Park Avenue à Salies du Salat, nous nous dirigeons vers Boussens et la carothèque. Changement de casquette pour Didier, qui, d’orpailleur, devient directeur de l’établissement. Et nous voilà au milieu d’immenses rayonnages supportant des caisses en bois aggloméré toutes de 1 mètre de long, contenant soit des carottes, soit des déblais de forages, pétroliers pour la plupart. Tout est bien rangé, étiqueté, pas un grain de poussière. Sur un plan de travail sont étalées les caisses de carottes du gisement voisin de Saint Marcet. La carothèque est située à proximité du site de l’ancienne usine de dégasolinage des quelques 7 milliards de m3 de gaz produits par la RAP (régie Autonome des Pétroles), ancêtre de Elf, puis Elf Aquitaine, actuellement Total. Peu d’indices pétroliers sont visibles dans la brèche polygénique qui constitue un réservoir de faible porosité, dont les fissures ont permis de produire le gaz et la gazoline. Le laboratoire associé à la carothèque contient des appareils permettant de scier les carottes, d’y prélever des cylindres afin d’effectuer des mesures de porosité (volume disponible pour les fluides) et la perméabilité (capacité de la roche à laisser circuler les fluides). On peut également tailler des lames minces pour les observations par transparence de la roche au microscope polarisant, et analyser la composition minéralogique des échantillons par diffraction des rayons X. Mais nous n’avons vu que la petite carothèque. La grande carothèque est encore plus … grande, avec quelques rayonnages encore vides destinés à accueillir les carottes des prochaines années. Là sont étalées des caisses de carottes du gisement de Girassol en Angola : les niveaux réservoir sont d’excellente qualité, constitués de sable inconsolidé, noirci par le pétrole qu’il contient encore. Marc nous explique que ce sont des turbidites déposées par des courants sous marins, véritables « rivières » qui ont circulé sous près de 1000 mètres d’eau. Après un exposé de Marc sur la situation passée, actuelle et future de la production des hydrocarbures, nous quittons ce lieu emblématique où, l’espace d’une journée, nous avons pu toucher l’or noir des carottes angolaises et l’or jaune de la collection de Didier. Un grand merci aux organisateurs : Marc, Didier, Gilles, et au Maire de Prat-Bonrepos pour les autorisations d’orpaillage.
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Une belle batée en Ariège
Un peu d’or noir !
Le placer
La batée
Photographie des paillettes
On met la paillette dans le tube
La rampe de lavage
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Dimanche 26 aout 2018
Le chemin panoramique de Cette Eygun
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Excursion à pied – prévoir son pique-nique Sortie limitée à : 25 personnes
RV 2 : 08 h 00 Gurmençon, rond-point des totems (voir carte)
Contact : AL 06 19 36 04 38
RV 3 : 08 h 30 Cette
Contact : AL 06 19 36 04 38
Date limite pour l’inscription : jeudi 23 aout Programme : Depuis le village de Cette, nous empruntons le sentier panoramique avec une première étape au site RGTP : panoramas, panneaux et explications. Puis nous nous élevons tranquillement sur le sentier bien tracé et croisons quelques curiosités géologiques : des plis, encore des plis dans les schistes et grés du Dévonien. Les panoramas se révèlent au cours de la montée : Cirque de Lescun, Anie, Billare…. Le chemin panoramique mérite son nom. On quitte le sentier panoramique à la cabane de Sabas pour s’élever résolument sur une sente heureusement ombragée. Toujours en suivant des sentes discrètes on s’élève vers la crête de Narbissat /Arapoupsans difficultés majeures ; les falaises blanches de calcaire des canyons tranchent sur les schistes et grès sombres du Dévonien. Depuis la crête Arapoup, vue saisissante sur le ploiement des calcaires qui concrétise un des contacts tectoniques majeurs des Pyrénées. Le Blog photos de Pierre Emmanuel Michel a été désactivé |
Site RGTP de Cette: panorama, panneaux et explications
Depuis le sentier panoramique, vue sur le cirque de Lescun et le Billare
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dimanche 23 septembre 2018
"Voir les Pyrénées grandir"
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Sortie à pied – prévoir son pique-nique
10km, 350m de dénivelé Sortie limitée à 25 personnes RV 1 : 07 h 30 JURANCON - parking Fromagerie des Chaumes (voir carte) Contact: JV 06 33 06 62 32 RV 2 : 08 h 00 Gurmençon, rond-point des totems (voir carte)
Contact : AL 06 19 36 04 38
RV 3 : 09 h 30 Col de la Pierre Saint Martin
Contact : à définir
Covoiturage -coûts estimés : RV1 6 € A/R par personne, RV2 4 € A/R par personne Programme : D'après le topo guide géologie d'Yves Hervouët. Ballade sur le karst de la Pierre Saint Martin, permettant d'observer des indices de déformations divers et à différentes échelles. Le passage des glaciers est aussi documenté dans les roches et l'exercice de la chronologie relative permet de reconstituer une partie de l'histoire géologique des Pyrénées. Date limite pour l’inscription : jeudi 20 septembre Compte-rendu de la sortie : |
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![]() les lapiaz géants de la Pierre St Martin
![]() le pic d'Anie derrière le calcaire des canyons
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Au dessus du canyon Arpideko Ibarra, lecture du paysage : le duplex d’Utzigagna en face.
Déformation typique d’un système en compression |
Pique-nique face au cirque de Pescamou et ses blocs basculés, cette fois, des structures typiqued’extension !
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Le pic d’Anie nous domine…
On est très petits à ses pieds.
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Le temps idéal pour faire de la géologie, sur un terrain de jeu fantastique
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Samedi 15 septembre et dimanche 16 septembre
W.E. autour de la Rhune et des massifs basques |
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Excursion à pied - 2 repas tirés du sac samedi et dimanche midi RV 1 : 7h30 – Parking du Zenith Pau (côté du Jai Alai) RV 2 : 9h00 – Col de St Ignace, Ascain (départ du train de la Rhune) voir le plan Hébergement du samedi soir : à Oiartzun ou dans les environs. Afin que chacun puisse choisir un niveau de confort qui lui convient, nous vous demandons de faire votre réservation de façon autonome dès confirmation de votre inscription. La demande pour ce week end est d’ores et déjà forte. Covoiturage : (suggestions) Programme : Samedi :
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Conglomérats du Trias
Affleurement de basalte permien
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