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Dimanche 11 septembre 2022 Nouvelle date
Les fleurs de pierre
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La sortie a dû être reportée au dimanche 11 septembre en raison des mauvaises conditions météo.
Randonnée sportive (1500m de dénivelé +) avec accompagnateur en montagne
Repas tiré du sac
RV 1 : 7h – parking fromagerie des chaumes Jurançon N134
Contact : AB (07 81 69 61 94)
Covoiturage 5€
RV 2 : 7h45 - Rond point à la jonction entre la route d'Arudy et celle de Louvie Juzon (il y a un petit parking) Contact : AB (07 81 69 61 94) Covoiturage 3€
Programme : Randonnée sportive (1500 m) en vallée d’Ossau dans un paysage modelé en partie par les glaciers.
Panorama sur la discordance et découverte des arenaygues dans les grès du Dévonien. Descriptif :
Randonnée sportive avec comme objectif le vallon de Lous Mourous où nous chercherons les mystérieuses arenaygues découvertes en 1990 par JP Dugène. Ces structures affectent des grès très anciens et ressemblent à des fleurs de tournesols. Il a fallu vingt ans pour qu’une hypothèse de formation de structure deviennent consensuelle, jusqu’à preuve du contraire… En redescendant, nous pourrons faire d’autres observations géologiques, notamment des déformations affectant les terrains très anciens, la granodiorite du socle, et dans le paysage, la discordance et les diverses déformations visibles au niveau du Pic Cezy et de la Petite Arcizette. Coût de la sortie :
Date limite pour l'inscription : 7 septembre
Nombre maximum de participants : 16
Compte-rendu de la sortie Nous sommes partis à 5, sous un ciel clément, pour une randonnée sportive, mais avec un objectif bien précis : observer les arenaygues, les fameuses fleurs de pierre découvertes en 1991 par JP Dugène. Après une montée d’environ 1500 m de dénivelée, au cours de laquelle nous avons eu de magnifique vues sur la discordance pyrénéenne, nous avons crapahuté dans les blocs éboulés du cirque de Lous Mourous parmi lesquels de magnifiques exemplaires de fleurs de pierre se sont montrés. Ces structures s’observent dans des grès dévonien (350 Ma environ) et l’hypothèse actuelle pour les expliquer est un échappement de fluide lors de la compaction, déclenché par un petit séisme par exemple. Elles sont belles et rares, et nous pouvons les considérer comme un patrimoine à préserver et à protéger, ce que malheureusement, certains n’ont pas compris… Après un repas bien mérité et de belles observations et discussions sur ces arenaygues, nous sommes repartis. La descente fut longue et éprouvante pour nos organismes déjà fatigués par la montée, mais tout le monde était ravi de la journée.
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